Recette express : le cake au chèvre, noix et raisins secs

Les fêtes arrivent à grands pas et dans quelques jours, nos estomacs seront repus de saumon fumé, foie gras, dinde, marrons, bûche et autres chocolats !

Pour ceux d'entre vous qui seraient en panne d'inspiration pour l'apéritif de vos repas de fêtes, voici une recette de cake très apprécié, inspirée du célèbre livre "Les cakes de Sophie", et par ailleurs très facile et rapide à réaliser. 

Les saveurs dominantes de ce cake sont le chèvre, les noix et les raisins secs, mais vous pouvez bien sur inter-changer ces ingrédients selon votre goût. 

Pour réaliser un cake:

-Dans un saladier, ajoutez 150g de farine, 3 oeufs, 1/2 sachet de levure, 1 pincée de sel et 1 pincée de poivre, et remuez le tout

-Incorporez au contenu du saladier 3cl d'huile de tournesol et 12,5cl de lait tiède

-Ajoutez 100g de gruyère râpé, une bûche de fromage de chèvre (200g), 50g de cerneaux de noix concassés et 50g de raisins de Corinthe et mélangez pour homogénéiser la préparation

-Versez la préparation dans un moule à cake et placez au four préchauffé à 180°C pour cuisson pendant 45 minutes

A déguster tiède ou froid, avec une coupe de champagne ;)

Où manger un bon bibimbap à Paris?

Vous connaissez le bibimbap, ce plat typique coréen composé de riz blanc, de légumes et de viande sautés ? Non, pas encore? Oui, et vous êtes à la recherche d'une bonne adresse parisienne? J'ai ce qu'il vous faut ! 

C'est dans le 5ème arrondissement, du côté du Muséum National d'Histoire Naturelle et de la mosquée de Paris, que j'ai découvert ce petit restaurant du nom d'Olive, où l'on vous servira une cuisine coréenne raffinée et goûteuse en toute sobriété, et à un prix ridiculement modeste (ce qui ne gâche rien).

J'y ai particulièrement apprécié les raviolis grillés, très proches des gyozas japonais (dont je vous ai déjà parlé ici), fondants et parfumés, quoiqu'un peu gras.

Raviolis grillés

Le bibimbap que j'avais choisi, aux légumes et porc épicé, s'est révélé savoureux, équilibré, léger mais surtout très fin ! J'en redemande ! Le bibimbap est servi ici avec trois accompagnements (ou banchans) : haricots verts, tofu et radis chinois fermenté.

Bibimbap aux légumes et porc épicé

Banchans

Je m'étais enfin accordée un petit dessert qui était biensur... un mochi fourré de pâte de haricot rouge ! Pas si bon que ceux que je prends chez K-Mart (dont je vous parle ici), mais agréable à manger tout de même !

Gâteau de riz fourré à la pâte de haricot rouge

Si vous vous demandez où manger en sortant de votre visite de la grande galerie de l'Evolution ou de la Ménagerie, vous savez désormais quelle porte pousser pour vous évader !

L'adresse :

Olive

5 rue Daubenton

75005 Paris

Les tarifs :

Menu déjeuner en semaine entre 11 et 15€ pour une soupe, une entrée et un bibimbap

Recette express : la tarte fine aux pommes

Des amis débarquent à l'improviste et vous voulez préparer un dessert simple, apprécié de tous et surtout très rapide à réaliser?

J'ai LA recette qu'il vous faut ! Pour réaliser cette délicieuse tarte fine aux pommes, il vous faudra simplement un rouleau de pâte feuilletée, deux/trois pommes et une compote de pomme (ou poire).

Voici la marche à suivre pour épater la galerie en un rien de temps :

1) Déroulez la pâte feuilletée et disposez-la dans un plat à tarte. Piquez la pâte feuilletée avec une fourchette puis étalez le contenu du pot de compote sur la pâte avec une cuillère, de manière uniforme.

2) Épluchez et découpez les pommes en fines lamelles et disposez-les sur le fond de pâte en les chevauchant. Saupoudrez les lamelles avec de la cassonade et de la cannelle en poudre et disposez quelques petits morceaux de beurre sur la tarte.

3) Placez la tarte dans un four chaud à 185°C pendant environ 30 minutes. La tarte doit être dorée au terme de la cuisson. Un point clé pour réussir cette tarte est que la pâte soit cuite et croustillante en dessous ! N’hésitez donc pas à mettre votre four en position "chauffage uniquement en dessous" pendant 5/10min en fin de cuisson.

A manger tiède, le jour même !

La tarte aux noix caramélisées...

Attention, recette à marquer d'une pierre blanche ! Voici livrée la recette d'une tarte qui vous surprendra, vous séduira et vous étonnera par son harmonie de saveurs. Fan ou non des noix, fan ou non du caramel, personne ne reste insensible à cette tarte aux noix caramélisées, soutenue par une pâte diaboliquement sablée ! 

Vous retrouverez ci-dessous la recette de ma pâte sablée (donnée précédemment ici) ainsi que la marche à suivre pour réaliser le caramel, en enrober les noix et finaliser cette délicieuse tarte d'automne !

1) La pâte sablée 

Dans un saladier, versez et mélangez 250g de farine, une pincée de fleur de sel, 50g de poudre d'amandes et 90g de sucre glace tamisé. 

Ajoutez 190g de beurre pommade (pas fondu!) et travaillez la pâte avec les mains pendant 5 min environ. Rassemblez la pâte en boule et placez-la dans du film alimentaire, pendant une heure au frigo. Cette étape de repos est indispensable pour ne pas que la pâte ne se rétracte à la cuisson.

Après l'heure de repos, étalez la pâte dans un grand moule à tarte (ou deux petits) légèrement fariné. 

Piquez la pâte avec une fourchette et placez-la dans un four chaud à 185°C jusqu'à ce qu'elle soit bien dorée.

2) Le caramel

Placez 220g de sucre et 2 cuillères à soupe d'eau dans une poêle et chauffez à feu moyen/vif. Restez près de la poêle et remuez à échéances régulières, jusqu'à ce que le sucre commence à fondre, puis prenne une couleur brun clair. Lorsque le caramel atteint la bonne couleur (entre brun clair et brun foncé), retirez le caramel du feu et versez immédiatement 200ml de crème liquide entière (type Elle&Vire) à température ambiante. Remuez et placez sur feu moyen pour obtenir un caramel homogène. Ajoutez une pincée de fleur de sel et une noisette de beurre.

Ajoutez les cerneaux de noix (entre 200 et 300g) dans le caramel, et remuez de manière à les recouvrir de caramel. La quantité de noix doit être jugée à vue d'oeil, selon votre goût.

3) La finition

Placez les noix caramélisées sur le fond de pâte précuite à sa sortie du four, et remettez au four pour 5 à 10 minutes à 180°C, en surveillant que la pâte ne brunisse pas trop.

A dégustez froid, avec parcimonie ;)

Oeufs cocotte au curcuma, champignons et châtaignes

Je partage aujourd'hui avec vous une recette d'oeufs cocotte au curcuma, champignons et châtaignes, que j'ai eu grand plaisir à réaliser et à déguster. A vrai dire, j'adore les oeufs sous toutes leurs formes mais à une seule condition : que le jaune soit cru ! Le curcuma se marie ici parfaitement avec l'oeuf, les petits champignons dorés et les châtaignes de saison.

Cette recette provient encore une fois d'Anne-Sophie Pic, dont je vous recommande très fortement les livres de cuisine "SCOOK" ! En espérant que mes quelques illustrations vous motiveront à vous lancer...

Pour 4 personnes.

1) La crème au curcuma

Dans une casserole, portez à ébullition 80g de crème liquide entière (type Elle&Vire) avec 100g de lait puis laissez bouillir quelques minutes. Otez du feu puis ajoutez une cuillère à café de curcuma, salez, poivrez puis mettez de côté.

2) Les champignons

Lavez et coupez une quinzaine de petits champignons de Paris en 2 ou en 4 (selon leur taille) et faîtes-les dorer dans du beurre à feu vif pendant 5 min. Ajoutez une cuillère à café de jus de citron, puis 100 ml de bouillon de légumes (retrouvez la préparation du bouillon ici) ou à défaut, de l'eau à laquelle vous aurez ajouté une fraction de cube de bouillon. Laissez cuire 5/10 min seulement à feu moyen/vif, puis égouttez les champignons.

3) La cuisson des oeufs cocotte

Placez dans 4 ramequins les champignons ainsi que des morceaux de châtaignes cuites en conserve (environ 2 par ramequin). Salez, puis ajoutez 2 oeufs frais dans chaque ramequin avant d'y verser une cuillère à soupe de crème au curcuma.

Placez les ramequins couverts d'aluminium au bain marie dans un four préchauffé à 160°C, pendant 20/25 minutes. Vérifiez de temps en temps la cuisson afin d'éviter que le jaune ne cuise.

Dégustez les oeufs cocotte à leur sortie du four, après y avoir déposer une cuillère à soupe de crème de curcuma, de fines lamelles de châtaignes, un brin de persil et une pincée de fleur de sel.

Vélouté de châtaignes : la recette

Cela ne vous a pas échappé, l'automne est là, bien là. Températures sous les 10 degrés, feuilles mortes à la pelle, journées si courtes qu'on ne se souvient même plus de la dernière fois que l'on a vu le soleil... 

Au lieu de déprimer, j'ai choisi de me réjouir des petits plaisirs de cette saison ! Ah les feux de cheminée, les soirées au chaud sous la couette, les produits et plats de saison (champignons, potiron, soupes, raclette, fondue...) et la perspective de l'orgie gustative des fêtes of course :)

Voila donc, pour commencer ces réjouissances automnales, la recette d'un velouté de châtaignes très fortement inspirée d'un livre d'Anne-Sophie Pic, et que j'adore. Il vous faudra tout d'abord préparer un bouillon de légumes, avant de réaliser le velouté à proprement parler. Conservez bien le surplus de bouillon qui vous sera utile pour réaliser d'autres recettes (à venir...).

1) Le bouillon de légumes

Versez un litre et demi d'eau dans une grande casserole. 

Ajoutez-y une carotte, un oignon, une échalote, un poireau et une branche de cèleri coupés en morceaux. 

Ajoutez-y également deux feuilles de laurier, une brindille de thym, 5 graines de poivre blanc et un clou de girofle.

Portez à ébullition puis baissez à feu moyen pendant 1h sous couvert.

Une fois l'heure écoulée, récupérez le bouillon à travers une passoire.

2) Le velouté de châtaignes

Faîtes revenir une échalote coupée dans 50g de beurre demi-sel puis ajoutez 600g de châtaignes pelées et grillées et laissez cuire 10min à feu moyen/vif.

Ajoutez 1 litre de bouillon de légumes et laissez mijoter à feu moyen sous couvert pendant 30min.

Au terme des 30min, ajoutez 500g de crème liquide et portez à ébullition avant de retirer du feu.

Mixez le tout avec un robot plongeant.

C'est prêt !

Un dîner (au) Gourmand

J'ai découvert récemment, à l'occasion d'un dîner, le restaurant "au gourmand", situé dans le 1er arrondissement de la capitale. Fondé par Christophe Courgeau et Hervé de Libouton en 2003, ce restaurant à la décoration soignée et feutrée propose une cuisine classique mais revisitée, avec goût et finesse.

J'ai choisi, pour débuter ce repas, une entrée composée de foie gras de canard mariné au verjus et accompagné de figues fraîches et d'une quenelle de crème au vinaigre de framboises. Sur le papier, tout était réuni pour que je me régale et pourtant !  Même si la texture du foie gras était à mon goût, son assaisonnement m'a laissé sur ma faim. Je suis très friande de foie gras et celui-ci n'était malheureusement pas assez salé, poivré, ni alcoolisé à mon goût...

Allais-je me consoler avec la suite des festivités ? Et bien oui ! Le plat principal que j'ai choisi a été un véritable régal ! Composé d'un gnocchi à la parisienne, d'une pièce de volaille jaune, d'écrevisses, de marrons et petits champignons arrosés d'un jus d'écrevisses, je ne saurais dire ce que j'ai le plus aimé dans cette assiette ! L'extrême tendreté de la volaille? La saveur des écrevisses ou du jus? A moins que ce ne soient les éclats de marrons et petits champignons alliés à la texture moelleuse du gnocchi?

Ah le dessert... Point final d'un repas dont la qualité façonne et fixe notre souvenir dudit repas ! Pour mon grand plus plaisir, le dessert que j'ai choisi était délicieux et je ne peux que vous  inciter à tester le soufflé à l'ananas Victoria (et sa croûte meringuée à tomber) et sorbet coco tout aussi réussi. 

Vous l'aurez compris, "au Gourmand" est une bonne adresse, tant par la cuisine qui y est servie que par le service, délicat et chaleureux. Vous cherchez encore une bonne raison pour aller y voir par vous-même? J'en ai une justement : en réservant en ce moment par la Fourchette ou l'Internaute restaurant, vous bénéficierez d'une réduction allant jusqu'à 40%. Profitez-en !

L'adresse :

Au gourmand

17 rue Molière

75001 Paris

Pain perdu : ma recette

Il est des mots qui sont comme enracinés dans notre enfance, et dont la seule évocation nous ramène à des recettes de grand-mères, des moments joyeux emplis de gourmandise et de plénitude...

Le pain perdu a toute sa place dans ces souvenirs d'enfance, même si dans mon cas, c'est ma mère qui le préparait. Originairement mets du pauvre permettant de consommer le pain rassi, le pain perdu, lorsqu'il est préparé avec soin, est un vrai plaisir à déguster dans la torpeur des soirées d'hiver !

Je le prépare depuis plusieurs années avec de la cannelle, et plus récemment avec du sésame grillé, sur inspiration de Philippe Conticini dans sa bible de la Pâtisseries "Sensations". 

Voici la façon dont je le prépare :

-Préparez une anglaise en battant à la fourchette 2 jaunes d'oeufs avec 30g de sucre et ajoutez-y 100ml de lait

-Coupez des tranches de pain frais ou rassi et trempez-les dans l'anglaise des deux côtés jusqu'à ce que ceux-ci soient bien imbibés (mais pas trop, sinon ils se déliteront à la cuisson)

-Chauffez une poêle avec un morceau de beurre et lorsque celle-ci est bien chaude, placez-y les tranches de pain légèrement égouttées avec une fourchette. Faîtes dorer le pain perdu quelques minutes sur chaque face en y saupoudrant de la cannelle et des graines de sésame grillé

Dégustez le pain perdu chaud accompagné d'un verre de lait !

Les délices de Sadaharu Aoki

Pâtissier et Chocolatier japonais de renom, Sadaharu Aoki est arrivé en France il y a une vingtaine d'années avant d'y ouvrir sa première boutique à Paris, il y a onze ans. 

Ce qui est marquant lorsque l'on entre pour la première fois dans l'une de ses pâtisseries, c'est l'extrême esthétisme de ses créations ! L'originalité de Sadaharu Aoki réside également dans son utilisation ponctuelle d'ingrédients japonais tels que le yuzu, wasabi, thé vert matcha ou encore sancho (poivre japonais).

Dans ce temple de la délicatesse nippone, vous pourrez vous régaler de délicieux cheesecakes, chous à la crème, éclairs, tartes, et autres macarons. La création emblématique du Maître Aoki reste cependant sa collection de chocolats "bonbons maquillage", aussi beaux que bons ! Il sont si agréables à regarder qu'il est parfois difficile de les manger ! Vous ne regretterez pour autant pas d'avoir attaqué votre jolie boîte, tant le goût est au rendez-vous. Mon coup de coeur va droit aux bonbons maquillage coco, passion et rose.

Les adresses :

Pâtisserie Sadaharu Aoki Paris

25 rue Pérignon 75015

ou 35 rue de Vaugirard 75006

ou 56 boulevard de Port Royal 75005

ou Lafayette Gourmet, 40 boulevard Haussmann 75009

Gratin dauphinois : ma recette...

Je vous livre aujourd'hui ma façon de préparer un plat apprécié de tous, un accompagnement traditionnel de notre gastronomie qui pourra contenter vos invités, vos enfants ou simplement... vous même : le gratin dauphinois !

Il existe de nombreuses manières de préparer ce gratin : avec ou sans fromage (pour les puristes), crème épaisse ou crème liquide, précuisson ou non des pommes de terre dans du lait... Inspirée par le délicieux gratin dauphinois que me prépare ma maman depuis l'enfance, j'ai élaboré ma propre recette au fil des années. 

1) Épluchez des pommes de terre (à gratin si possible), rincez-les et coupez-les en tranches fines (1 à 3 mm d'épaisseur) au couteau ou au robot, jusqu'à ce que votre plat à gratin en soit rempli.

2) Ajoutez dans un saladier :

-2/3 de volume de crème liquide entière (type Elle&Vire)

-1/3 de volume de lait demi-écrémé

-ail semoule ou ail frais

-sel

-poivre du moulin

-noix de muscade en poudre

3) Déposez cette préparation sur vos pommes de terre, jusqu'à les recouvrir au 2/3. Assurez-vous que les condiments sont répartis de manière homogène dans le plat, en retournant les tranches de pommes de terre si nécessaire.

4) Saupoudrez le plat d'emmental râpé et enfournez-le pour environ 1h15 au four chauffé à 190°C. 

Attention, le temps de cuisson varie en fonction de votre four et de la taille/épaisseur de votre gratin. Il faut donc le piquer de temps en temps avec un couteau afin de contrôler la cuisson. Un dernier conseil : pensez à couvrir votre gratin avec une feuille d'aluminium à mi-cuisson afin d'éviter que la couche supérieure fromagée ne soit trop grillée et sèche.

Recette express : le gâteau aux carottes et noisettes

Voila une recette très simple (comme d'habitude me direz-vous?) et originale que j'aime réaliser de temps en temps, depuis plusieurs années, à l'automne en particulier. Il s'agit d'une recette de gâteau à la carotte et aux noisettes. Oui, vous avez bien lu, ce gâteau intègre bel et bien de la carotte ! Même si les carrot cakes sont monnaie courante outre-atlantique, l'utilisation de la carotte en pâtisserie reste assez anecdotique dans l'Hexagone. Il y a pourtant fort à parier que vous serez, tout comme moi, agréablement surpris par l'association des saveurs de carotte et de noisettes !

Voici la marche à suivre pour réaliser ce gâteau.

Dans un saladier, mélangez de manière homogène les ingrédients suivants :

-125g de farine

-125g de noisettes en poudre

-125g d'amandes en poudre

-90g de sucre cassonade 

-1/2 sachet de levure chimique tamisée

-1 petite cuillère à café de cannelle

-3 oeufs

-280g de carottes fraîchement rapées

-3cl d'huile de tournesol

Versez la pâte dans un moule à cake et faîtes cuire pendant 40/45 minutes à 180°C au four.

A déguster froid !

Sushi-lover

Comme beaucoup d'entre vous, je suis fan des sushis, makis, rolls and co. ! Pour autant, je me lasse assez vite de l'éternel sushi saumon, maki concombre et autre california roll saumon avocat...

Si vous souhaitez varier les plaisirs et partir à la conquête d'un répertoire toujours plus créatif de rolls savoureux, voici deux pistes qui pourraient vous intéresser !

La première me fait saliver à la simple évocation de son souvenir... Il s'agit d'un restaurant japonais de New York du nom de Totoya, dans lequel j'ai eu la chance de dîner lors de mes deux derniers voyages new-yorkais. J'y ai mangé des rolls diaboliquement bons, frais et originaux, agrémentés de patate douce, anguille, masago (oeufs d'éperlan), tempura de crevettes et autres thon et saumon, plus classiques.

Totoya - New York (février 2011)

Totoya - New York (décembre 2011)

New York, ce n'est tout de même pas la porte à côté, vous en conviendrez... Même si Totoya n'a pas d'équivalent parisien à ma connaissance, une solution de repli fait tout à fait l'affaire selon moi. 

Il s'agit de Sushi Shop, chaîne française de livraison de sushis créatifs à domicile, qui propose un large choix de sushis, makis et rolls. Mes créations préférées sont les makis scallop spicy (St Jacques et masago) et salmon roll (saumon et cream cheese) ainsi que les california Pacific (tartare de saumon, avocat, sauce épicée, cream cheese) et French Touch (foie gras et figues)...

Si j'avais un dernier conseil à vous donner concernant Sushi shop, ce serait de tester leur salade d'algues - délicieuse - et de prendre à emporter plutôt que de se faire livrer (temps d'attente parfois très long et tarifs plus élevés).

Bonne dégustation !

L'adresse :

Totoya

1144 1st avenue

New York

Pierre Hermé et la symphonie Ispahan

On ne présente plus Pierre Hermé, chef pâtissier surdoué, surnommé le "Picasso de la Pâtisserie" ! Prononcez son nom devant un parisien un tant soit peu gourmet et vous évoquerez instantanément chez lui une farandoles de macarons (SA spécialité), tartes, cheesecakes et autres millefeuilles divinement exécutés... 

Pâtisseries "Infiniment citron"

Les Pâtisseries classiques

Pour ceux d'entre vous qui souhaitent découvrir ou redécouvrir les délices du Maître, laissez-moi vous conseiller ma création favorite : l'emblématique Ispahan, véritable chef-d'oeuvre par son alliance de saveurs et de textures. 

L'Ispahan

Ce gâteau macaron fourré d'une ganache à la rose et au litchi, ainsi que de framboises fraîches, me fait fondre depuis que je l'ai découvert, il y a plus de cinq ans.

Pour ceux qui voudraient multiplier les découvertes, je ne saurais vous conseiller meilleur macaron que le célèbre Mogador, renfermant une ganache au chocolat au lait et fruit de la passion tout simplement magique.

Les macarons petits fours

  

Enfin, pour les plus gourmands, le millefeuille (ou plutôt deux-mille feuilles) de Monsieur Hermé est tout simplement un délice : feuilleté légèrement caramélisé ultra-croustillant et crème parfumée à souhait.

Le deux-mille feuilles aux noisettes du Piémont et l'Ispahan

Les adresses :

Pierre Hermé
72 rue Bonaparte 
75006 Paris

ou 185 rue de Vaugirard 75015
ou 4 rue Cambon 75001
ou 39 avenue de l'Opéra 75002
ou 58 avenue Paul Doumer 75016


Tarifs indicatifs :

6,90€ l'Ispahan ou le deux-mille feuilles individuel

Comment réussir des frites maison ?

S'il y a bien un accompagnement dont tout le monde raffole, ce sont les frites ! On les aime croustillantes, salées à point, au goût de pommes de terre légèrement sucré... Malheureusement, celles qui nous sont servies sont le plus souvent trop grasses, molles et inlassablement surgelées !  

Puisque l'on est rarement mieux servis que par soi-même, voici quelques astuces pour réussir des frites maison !

En premier lieu, la variété de la pomme de terre est primordiale puisqu'elle a un impact direct sur le goût des frites et leur propension à croustiller ! Même si ma variété de prédilection est l'Amandine, je n'ai pas de variété idéale à vous conseiller car j'ai remarqué de grandes variations dans les caractéristiques des pommes de terre, selon le lot ou le moment de l'année. Just try !

Une fois la variété de pommes de terre choisie, le second point crucial pour la réussite de vos frites est la cuisson ! Et là, je n'irai pas par quatre chemins : il est indispensable de les cuire en deux fois, dans une friteuse où l'on peut régler la température du bain d'huile.

La première étape de cuisson doit se dérouler à 150°C pour permettre la cuisson des frites. A cette étape, de la vapeur, issue de l'eau présente dans les pommes de terre, s'échappe du bain d'huile. Cette première cuisson dure environ 15/20 minutes, et s'achève lorsque plus aucune vapeur ne s'échappe de la friteuse. Il faut alors remonter le panier de frites et monter la température du bain à 190°C.

Lorsque l'huile atteint 190°C, plongez à nouveau les frites pour cette deuxième étape de cuisson qui va permettre de les rendre croustillantes. Cette étape dure de 5 à 10 minutes. Attention, selon la variété de pommes de terre, les frites ne dorent pas forcément dans ce second bain, et si vous attendez un changement de couleur pour les sortir de l'huile, vos frites seront trop sèches et dures !

Une fois sorties de l'huile et déposées sur du papier absorbant, vous n'aurez plus qu'à les déguster saupoudrées de fleur de sel !

Recette express : la mousse au chocolat

Envie de douceur chocolatée en ce début d'Automne ? 

Même si je ne raffole pas du chocolat, j'ai récemment testé la recette de mousse au chocolat de Monsieur Philippe Conticini, et j'ai été séduite par le résultat, parfait à mon goût, ainsi que par la simplicité du protocole. Une fois n'est pas coutume, j'ai donc décidé de la partager avec vous...

Are you ready ? Voici la marche à suivre (pour 10 ramequins) :

1) Montez 8 blancs d'oeufs en neige avec 50g de sucre

2) Faîtes fondre 200g de chocolat noir pâtissier avec 80g de beurre

3) Versez le mélange chocolat + beurre fondu sur 2 jaunes d'oeufs disposés au fond d'un saladier et mélangez bien. Ajoutez 2 cuillères à soupe de blancs en neige pour détendre le chocolat et battez le mélange énergiquement au fouet.

4) Incorporez enfin le reste des blancs en neige, en plusieurs fois, délicatement. Versez la mousse au chocolat dans des ramequins que vous placerez au réfrigérateur pendant plusieurs heures avant dégustation.